ma note
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moyenne
2.90/5

J'ai rencontré le diable

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 1.35/5

vos avis

32 critiques: 3.13/5

visiteurnote
Scalp 4.5
Feid 4.25
JoHell 4.25
Jonathan-Asia 4.25
tu0r 4
Fred30 4
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jeff_strike 1.5
Chang La Rage 1.25
Bastian Meiresonne 0.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Voilà un excellent thriller très sombre faisant la part belle aux 2 têtes d'affiches, aussi excellente l'une que l'autre (même si je préfère un chouia Lee Byung-Hun). Violent, avec une réalisation très sobre (je craignais une débauche d'effets à la "regardez comme je sais bien filmer"!, mais pas du tout!), froid, glauque, une très belle œuvre ! A voir!

06 février 2011
par Jonathan-Asia


I Saw Too Many Torture Porns

Honni par les uns, sacralisé par les autres, I Saw The Devil est l'exemple même du film qui divise. Le plus triste dans tout ça, c'est qu'entre les fanboys gavés de jeux vidéo, de sous-tarantinades et autres pseudo torture porns qui voient en chaque nouveau thriller asiatique violent « le chef-d'œuvre barbare ultime du septième art » et les cinéphiles vétérans aigris qui se complaisent dans la lapidation aveugle, il n'y a pas ou peu de demi-mesure, de relativisation, d'objectivité. Cette dernière réalisation de Kim Jee-woon ne restera certes pas dans les annales pour quoi que ce soit excepté bien sûr sa violence jusqu'au-boutiste, mais elle n'en demeure pas moins bien filmée, bien interprétée et cohérente dans sa volonté de franchir les limites de la représentation de toute forme de brutalité physique à l'écran. Cette démarche en fait un objet jouissif pour les amateurs à défaut de se vouloir profond et intelligent. Kim excelle donc dans la mise en scène de tabassages et coups de couteau tous plus variés les uns que les autres, dont le réalisme impressionne pas mal *.

Contrairement à ce qu'on aurait pu penser, les cent-quarante et quelque minutes de bobine passent assez vite et le générique de fin nous laisse sur une relative satisfaction, pour peu qu'on soit venu voir I Saw The Devil dans l'optique de ce qu'il est: un concentré de bestialité et de perversité mis en images avec un certain savoir-faire. Si on ajoute à cela la prestation – une fois de plus – magistrale de Choi Min-Sik dont le visage bouffi, les cheveux gras et la mine patibulaire évoquent rien moins que l'Anthony Wong d'Ebola Syndrome, pourquoi bouder son plaisir ? 


* Là où le bât blesse, c'est dans le fait qu'un type puisse se remettre aussi facilement d'un talon tranché et surtout d'un nombre incalculable de coups de barre en fer dans le dos et sur la tête. Le genre de facilités scénaristiques qui intervient à plusieurs reprises dans la dernière demi-heure et nuit à un film jusque-là convaincant dans son illustration de la violence.

06 novembre 2011
par Chip E


Plus caricatural qu'une caricature

Tellement il est outrancier, à la limite du grotesque, et même franchement du mauvais côté de la limite, I saw the devil marquera une non-date dans l'histoire du cinéma coréen. Rien de nouveau a priori ; film policier ultra-violent, personnages sans nuances, gros moyens techniques... Sauf que l'originalité du film, si l'on peut dire, est qu'il devient carrément comique tellement il en rajoute, tellement il pousse loin le curseur dans la surenchère. A l'arrivée, c'est triste de constater que le public était hilare lors de la projection et riait du film. Mais force est de reconnaitre que l'on se demande parfois si le film n'est pas un hommage aux dessins animés de Tex Avery et si tout cela n'est pas un énorme malentendu.
En fait, I saw the devil devrait se voir au second, voire au troisième, quatrième ou cinquième degré. Mais non, le film a la prétention d'être terriblement sérieux et voudrait être vu au premier degré. A ce stade, cela devient assez lamentable.
Reste bien sur le pur aspect formel ; interprétation, montage... qui bien sur ne déçoit pas vu les moyens mis en place. Tout cela permet de regarder le film jusqu'à la fin sans s'ennuyer. Mais c'est bien peu en fait.



23 octobre 2011
par wallace


Si lui c'est le diable, moi je suis Benoit 16

J'ai moi aussi rencontré le diable, et c'était le réalisateur. Je sens que son but était de me faire me cogner la tête contre les murs.

I saw the devil est un peu un western crépusculaire moderne, sans concession, un film coup de poing.... non, rien de tout ça. C'est un produit ennuyeux, trop long de 2 heures, dont l'idée est à peine suffisante pour combler un court métrage. Outre un scénario sans intérêt et sans idées, on pestera contre une réalisation bien trop grandiloquente lors des scènes dramatiques, illisible lors des affrontements, et plan plan le reste du temps. Les situations se suivent et se ressemblent, ce qui provoque irrémédiablement l'ennui.

quelques passages sont plus sympathiques, comme les premiers affrontements, plutôt bien fichus, ou le jeu du chat et de la souris dans la maison, durant lequel il y a un certain suspense. Néanmoins, ne nous leurrons pas, il s'agit d'un porn torture movie, un film de voyeur qui se complait dans une violence gratuite et justifie un certain regard sur les criminels. On notera un paquet de scènes inutiles, qui viennent montrer qu'on vit dans un monde où tout le monde est dingue. Mais surtout, le discours risible sur la vengeance est d'une superficialité délirante. Ce qui pourrait passer dans une série B second degré est bien plus dérangeant dans une production qui se veut plus sérieuse. Bien sûr, on nous dit qu'en chassant le monstre, le "héros" devient comme lui, mais en nous plaçant en position de voyeur, le réalisateur cautionne avec complaisance sa vengeance. Le final est à ce titre un ode à la peine de mort, qui vient nous "prouver" que les criminels sont des monstres incurables qui ne méritent que les traitements les plus abominables. Après tout, il faut bien se salir les mains pour leurs faire comprendre qu'ils sont des ordures.... Alors encore une fois, on est certainement censé comprendre la stérilité d'une telle vengeance, mais la complaisance avec laquelle s'enchaînent les scènes de torture semble confirmer que le réalisateur n'a que faire d'une quelconque réflexion.

Filmé sans personnalité, vide de tout discours, bête, I saw the devil est en plus ennuyeux.

Ah oui et en plus l'histoire est totalement insipide, le rythme pas du tout maîtrisé, les enjeux inexistants, et l'ensemble carrément ennuyeux.

De plus, les films qui se présentent comme des réflexions sur une thématique ont un certain devoir à mon sens. De ce point de vue, I saw the devil est une escroquerie, puisqu'il n'y a aucune réflexion, juste un ramassis de clichés. Mais ce qui est plus grave, c'est le regard caricatural porté sur les criminels, sans aucune nuance. C'est le genre de discours qui vient cautionner la peine de mort en légitimant la nécessité de mettre hors d'état de nuire le criminel quel qu'en soit le prix. Après tout, il l'a mérité, puisque c'est le diable.... Si l'on se prétend porteur d'un discours, on a une responsabilité morale que n'ont pas les réalisateurs de petites séries B sans prétention, et pour moi c'est le plus grand défaut de ce film, qui en dehors de cet aspect reste franchement anecdotique.

08 juillet 2011
par Chang La Rage


Sympathy for M. Devil

Ma note est purement une appréciation PERSONNELLE: les fanas de films de vengeance coréenne y trouveront largement leur compte, le postulat y ayant été réduit à son plus simple prétexte: donner de la violence pour de la violence…
 
Les récents succès – locaux et internationaux – de Kim Ji-woon lui auront fait pousser des ailes et c'est donc tout logiquement, qu'il prévoit de s'envoler vers d'autres cieux…et de tenter de décrocher els étoiles à Hollywood. Sul l'avenir dira, s'il sera sacrifié, comme tant d'autres avant lui, sur l'autel du Dieu Producteur et s'il se brûlera les ailes, tel un Icare…
 
Mais avant de partir, il a voulu frapper un dernier très gros coup…et que de mieux que de tenter de donner les lettres de noblesse au genre, qui a fait la réputation du cinéma coréen ces dernières années: le revenge movie ?!! Alors, "revenge movie" le sera…et le plus "abouti" dans son genre qui soit.
 
Plutôt que de se creuser la tête à comment éventuellement pouvoir renouveler le genre ou développer une vraie histoire, les scénaristes – au contraire – ont réduit le film au plus simple prétexte que ce soit: le thème de la VENGEANCE. Un meurtre, celui de l'épouse du héros et le contexte est posé pour pouvoir embrayer sur celui de la vengeance au bout d'un quart d'heure du film. Aucun besoin de développer des personnages: ce sera le combat du gentil (flic, l'incarnation par excellence de la "bonté") versus psychopathe (le Mal absolu)…Evidemment, les pistes se brouilleront rapidement, le gentil étant animé par le sentiment de la vengeance et au bourreau de se poser en victime…mais Kim choisit de peindre un monde tout en noir, où les méchants sont VRAIMENT très méchants, pour notamment pouvoir justifier des excès de violence du héros et où les autres protagonistes seraient également des pourritures…En-dehors des flics et des pauvres victimes on trouvera donc…toute une flopée de psychopathes dégénérés – ce qui est – avouons-le – assez risible.
 
Aussi risible, finalement, que l'histoire, pas crédible pour deux sous…On devrait s'en ficher, puisque seules comptent les scènes de vengeance, mais bon, le principe du "mouchard" est quand même vraiment trop énorme et discrédite tout le reste…Tout comme les incessants excès de violence fatiguent à force…surtout qu'il n'y a aucune, mais alors AUCUNE innovation dans le genre, avec des scènes correctement mises en scène, durant lesquelles deux hommes se tapent dessus et survivent aux pires coups de couteaux et avec reprise telle quelle de scènes ayant fait la réputation d'autres films, comme l'entaille du talon repris de "Sympathy for M. Vengeance".
 
 Alors, OUI, si vous aimez deux hommes se foutre sur la tronche pendant plus de deux heures, sans qu'il y ait le côté second degré des "Tex Avery" ou "Spy vs. Spy", ce film est fait pour vous. Perso, il m'en faut un tout petit plus pour "rêver", "m'évader" et prendre mon pied, à commencer par me sentir concerné pour au moins l'un des personnages…


25 avril 2011
par Bastian Meiresonne


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